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plèvre [ plɛvr ] n. f.• 1552; gr. pleura « côté » → pleuro-♦ Anat. Membrane séreuse située à l'intérieur de la cavité thoracique, constituée d'un feuillet pariétal qui tapisse les parois internes de la cavité thoracique, et d'un feuillet viscéral appliqué sur la surface des poumons (⇒ pleural). Inflammation de la plèvre. ⇒ empyème, pleurésie, pleuropneumonie. Insufflation d'air dans les plèvres (⇒ pneumothorax) .
● plèvre nom féminin (grec byzantin plevra, du grec classique pleura, côté) Membrane recouvrant presque complètement le poumon, à l'exception du hile (petite région de sa face interne par où passent les vaisseaux et l'arbre bronchique). ● plèvre (expressions) nom féminin (grec byzantin plevra, du grec classique pleura, côté) Cancer de la plèvre, prolifération de cellules tumorales dans le tissu pleural.plèvren. f. ANAT Membrane séreuse enveloppant les poumons.⇒PLÈVRE, subst. fém.ANAT. Membrane séreuse enveloppant les poumons composée de deux feuillets, un feuillet viscéral appliqué sur la surface du poumon, un feuillet pariétal qui tapisse la paroi thoracique. Plèvre pariétale, viscérale. Les plèvres, pulmonaire et costale, sont également épaissies, infiltrées, vascularisées dans une partie de leur étendue ou sur toute leur surface (...). Parfois la plèvre est recouverte seulement de fausses membranes fibrineuses, fermes, aplaties entre les feuillets, et l'on ne rencontre qu'un exsudat liquide insignifiant pleurésie sèche (NOCARD, LECLAINCHE, Mal. microb. animaux, 1896, p.238). [Laennec] publie une première note «sur une maladie du coeur, ossification de la valvule mitrale, dilatation du ventricule droit avec affection du poumon et de la plèvre gauches» (BARIÉTY, COURY, Hist. méd., 1963, p.601).Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1694, 1718: pleure; 1740: plevre en vedette, plèvre dans le texte; 1762, 1798: plèvre (classé alphabétiquement avant pleurant); dep.1835: plèvre; v à la place de u pour distinguer le mot de pleure (verbe pleurer), à côté des mots du type pleurésie, etc. qui conservent u. Étymol. et Hist. 1552 (RABELAIS, Quart Livre, éd. R. Marichal, chap.30, p.142). Empr. par le lang. méd. de la Renaissance au gr.
plur. de 
«côte; côté, flanc». Fréq. abs. littér.:11.plèvre [plɛvʀ] n. f.ÉTYM. 1552; empr. au grec pleura « côté » (→ Pleuro-) avec la prononc. byzantine [plevʀa].❖♦ Anat. Chacune des deux membranes séreuses qui enveloppent les poumons. || La plèvre comporte un feuillet pariétal, qui tapisse les parois internes de la cage thoracique, et un feuillet viscéral (ou pulmonaire) appliqué sur la surface du poumon. || La plèvre pariétale comprend la plèvre cervicale (sommet du poumon), costale, diaphragmatique… || Relatif à la plèvre. ⇒ Pleural, pleuro-. || Inflammation de la plèvre. ⇒ Empyème, pleurésie, pleuropneumonie. || Insufflation d'air dans les plèvres. ⇒ Pneumothorax.0 Les plèvres (…) sont des membranes séreuses, des sacs sans ouverture (…) destinées à faciliter le glissement des poumons sur les parois de la loge qui les renferme. Il existe deux plèvres, l'une pour le poumon gauche, l'autre pour le poumon droit (…) Chacune des deux plèvres comprend deux feuillets (…) Entre ces deux feuillets se trouve une cavité (…) simplement virtuelle à l'état normal : elle n'existe réellement que lorsqu'elle est le siège d'un épanchement liquide ou gazeux.L. Testut, Traité d'anatomie, t. III, p. 985.
Encyclopédie Universelle. 2012.
